Arts & Poésie - Feddal Salima

Les Abysses du Mot

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Photo prise par Feddal Salima© 

Les Abysses du Mot est une compilation de certaines de mes citations et de poèmes généralement courts. C'est mon quatrième receuil que j'alimenterai régulièrement.


Contre la force de la férocité,

L'irrésistible élan de survie

Triomphe toujours.

 

Quatrième recueil de poésie ‘Les abysses du mot’© Feddal Salima


Au fil des belles rencontres qui laissent de belles empreintes dans nos âmes,

L'une des plus belles rencontres,

L'une des plus belles créations,

Ce sont les oiseaux,

Ces êtres ailés qui ont le secret

Des messages des cieux.

 

 

Quatrième recueil de poésie ‘Les abysses du mot’© Feddal Salima


Quand vous faites des misères

À une personne, à une famille,

À un peuple ou à un pays,

Un jour, le malheur vient frapper à votre porte.

 

Paroles de luciole

 

Quand vous faites des miseres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Quand la réalité nous emprisonne,

Déployons les ailes

De nos rêves les plus fous.

 

Paroles de luciole

 

Quand la realite nous emprisonne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Comme le Rouge de la passion

 

J’aime l’art sous toutes ses formes.

Pour moi, le cinéma est un trésor.

Il me transporte dans un autre royaume,

Où, dans une vertigineuse succession de décors,

Le temps s’arrête.

Le pouvoir des images éclatantes,

Le son qui accompagne chaque action palpitante,

Tout me captive et m’énivre.

Quand je vois un film,

Je sais que je suis face à une œuvre d’art,

Une perle rare qui m’offre le pouvoir

De sa palette de couleurs de feu,

Comme le rouge de la passion

Qui enflamme l’intensité de l’émotion

Qui réchauffe l’âme et ses agitations.

L’art du cinéma en action est un joyau

Qui illumine le quotidien palot

Car il nous dévoile

Le secret de la création au galop.

Il ne reste plus qu’à dire BRAVO !

 

Le 15 juin 2023 Les abysses du mot© Feddal Salima

 

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Pour l’art et la poésie

 

Que ce soit sur une toile ou sur une page,

Muni d’un pinceau et de couleurs ou d’une plume,

L’artiste est un poète qui peint visages et paysages,

Le poète est un artiste qui écrit horizons et voyages.

L’art est une poésie qui anime

L’expression de l’âme et de l’esprit.

L’artiste raconte des nuages qui grondent au loin,

Sur un spectacle de vagues qui se brisent

Contre nos états d’âme,

Où, indifférents devant les horizons flous et mystérieux,

Les goélands planent emportant sur leurs ailes

Le goût des embruns salés

Mélangés à l’odeur de la terre

Qui monte au ciel.

 

Que sommes-nous sans l’histoire de nos états d’âme

Et de nos blessures ?

 

La poésie est un art qui transcende

L’espace et ses temps,

Les mots, leurs nuances et leur son.

Elle célèbre les couleurs de la vie et de ses aventures

Qui imprègnent les émanations de nos émotions

Et de leur texture.

L’art et la poésie se rejoignent dans une symphonie

Pour exprimer la majestueuse nature et sa beauté,

Ainsi que le mystère des injonctions

De nos états d’âme,

Emportés dans le flux et le reflux rythmiques

Du souffle de vie.

 

Que sommes-nous sans cette histoire mélodique

De la survie à nos blessures.

 

Le 3 mai 2023 Les abysses du mot© Feddal Salima

 

 

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Ce qui a de la valeur !

 

Mille gratitudes pour tous ces témoins

De la beauté enfouie

Dans le fragile et l’éphémère.

Il m’arrive de discerner le diable,

Puissant imposteur,

Pétri de l’intelligence du Mal,

Déguisé en humain !

أعوذ بالله من الشيطان الرجيم

Plus que jamais, je m’abreuve

A la source de la Beauté et de l’Éternel ;

Je m’abrite dans la prière de l’enfant ;

Je me console de ce monde

Souvent fourbe et impitoyable,

Dans le rouge éclatant du coquelicot,

A la fois fragile et courageux.

Il défie les vents contraires

Pour nous transmettre la vertigineuse mélodie

De son message gratuit,

Mais ô combien poétique.

Juste pour nous rappeler :

Ce qui a de la valeur

Est souvent gratuit.

 

Le 19 mars 2023 Les abysses du mot© Feddal Salima

 


A ceux qui pensent trouver en la femme

Leur terrain de chasse fantasmé,

Ils n'y trouveront

Que leurs frustrations

Et leurs malheurs.

A ceux qui sont en quête d'authenticité salvatrice

De la grâce et de la pureté,

Ils auront le privilège

De comprendre

Le souffle de vie

Porteur de racines

Des lendemains

Qui chantent

Le printemps

Qui ne meurt pas.

 

لأولئك الذين يعتقدون أنهم يجدون في المرأة

أرض الصيد الخيالية الخاصة بهم،

لن يجدون هناك

سواء

إحباطاتهم

ومصائبهم.

لمن يبحثون عن حفظ أصالة النعمة والطهارة ،

سيكون لديهم الحض و الامتياز

فهم

نسمة الحياة

الحاملة جذر

غدا

الذي يغني

الربيع

الذي

لا يموت.

 

Le 2 février 2023 Les abysses du mot© Feddal Salima


Est-ce afin d'atténuer le côté terrifiant de la vie,

Que je m'obstine à chercher

La part de bonté et de beauté

En l'être humain ?

 

هل هو تقليل الجانب المرعب من الحياة ،

أنا أصر على السعي

الخير والجمال

في الإنسان؟

 

Le 31 janvier 2023 Les abysses du mot© Feddal Salima


Une danse vertigineuse

La vie nous sourit quand elle veut,

Nous dit-on...

Il est des moments où l'on croit

Apercevoir un rayon lumineux

Surgir de nulle part.

L'on se frotte les yeux, pour s'assurer

Que ce n'est pas un rêve.

L'on hésite ;

Et puis, l'on se surprend

A s'apercevoir en train d'esquisser

Quelques pas de danse.

La danse s'accélère ;

Puis devient vertigineuse

Mon tour de danse n'est-il pas arrivé !

L'on s'aperçoit en train de s'envoler,

Et puis, un jour,

Brutalement,

L'on se réveille,

Ce n'était donc qu'un rêve !

Un rêve qui nous laisse

Un affreux goût d'amertume.

Il va falloir affronter

La douleur des couleurs

Des jours

Qui ne trichent pas.

 

Le 7 décembre 2022 - Quatrième recueil de poésie Les abysses du mot© Feddal Salima

 


L'effet de loupe !

Le temps nous conduit,

Nous transperce,

Et nous révèle.

Il convoque nos passés

Avec un effet de loupe.

Rend visibles ses stigmates,

Sur nos corps, nos coeurs

Et nos âmes.

Il se glisse entre les pages

De notre livre de chevet.

Il parcourt nos actes ;

Corrige nos erreurs ;

Cicatrise certains chagrins ;

Adoucit nos sourires...

Et il nous conduit

Là où se trouve notre place.

 

Le 5 décembre 2022 - Quatrième recueil de poésie Les abysses du mot© Feddal Salima


A la femme Terguie

Elle a apprivoisé le Désert

Au son lancinant de l’unique corde

De son imzad séculaire.

De l’immensité de sa dureté

Et de son semblant de vacuité,

Elle y a fait jaillir les couleurs

De la pureté et de l’intimité de la vérité.

Les vents vertigineux emportent l’écho

De sa larme et de son silence,

Contraints à l’éternité de l’errance

Entre caprice des dunes de sables volants

Et chemins caillouteux et leur hostilité.

Dépouillée d’inutilités et de futilités,

Enveloppée de lumière virginale,

Défiant le temps et l’espace marginal,

Solide dans la lucidité de son identité,

Tel un menhir, elle se dresse.

Et droit dans les yeux,

Elle contemple ses bonheurs et ses malheurs.

Non, elle ne baisse jamais les yeux !

Elle regarde droit devant,

Là où il n’y a que voûte céleste

Et voies lactées,

Là où le Désert devient Ciel.

 

Le 16 octobre 2022 - Quatrième recueil de poésie Les abysses du mot© Feddal Salima

 

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Suspendue à ses ponts,

Cirta Radieuse, espiègle,

Et mystérieuse,

Nous aspire

Dans les abysses

De son rocher antique.

Elle se sait admirée

Et convoitée.

Telle une sirène invisible,

Elle serpente

Au travers les eaux profondes

Du Rhummel.

Et puis,

Tel un albatros grisé

Aux vents

Des hauts plateaux,

Constantine s'envole

Sans jamais lever le mystère de sa voilette.

 

Le 15 octobre 2022 - Quatrième recueil de poésie Les abysses du mot© Feddal Salima

 

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Si j'aime l'impatience,

La fougue et l'énergie explosive

Du printemps,

J'aime de plus en plus la métamorphose

De l'automne

Et le miracle de ses couleurs,

Tantôt flamboyantes,

Tantôt évanescentes,

Comme si la Nature voulait nous transmettre

Un message,

Celui de la beauté ineffable

De la bonté.

 

Le 8 octobre 2022 Les abysses du mot© Feddal Salima

 

 

 


Descendu de la mémoire des cieux,

Un oiseau peut te sauver,

Du regard, il te suffit,

De suivre son envol sans bruit.

Il t'emmènera vers demain,

Laissant derrière toi

Tes rêves profanés d'aujourd'hui.

 

 

Comes down from the memory of the sky,

A bird can save you,

From the look, you just have

To follow its flight without noise.

It will take you to tomorrow,

Leaving behind you

Your today's desecrated dreams.

 


Le chant des sirènes

 

Tu as appris à apprivoiser la solitude de l’abandon,

Tu as appris à décrypter les messages des lointains horizons,

Mais, tu n’as pas encore appris à résister au chant des sirènes.

Comment y résister quand tu as appris à survivre

Dans un monde assourdissant de silence ?

Comment résister à ces voix mélodieuses, si douces et mielleuses ?

Comment résister à ces envoûtantes symphonies sans appels ?

Tu t’approches de leur source,

Leurs rivages t’aspirent,

Les sirènes, ces étranges muses des océans obscurs et mystérieux,

T’entraînent, t’enveloppent,

Puis absorbent tes dernières résistances terrestres.

Allégrement, elles te font nager dans leurs eaux profondes,

Sans temps et sans espace.

Tu t’enivres de leurs chants aux multiples couleurs ineffables.

Elles disparaissent l’espace d’un court instant

Qui te semble une éternité.

Tu es terrifié,

Tu te noies dans ta peur intense et fugace.

Et comme par enchantement,

Elles réapparaissent,

Elles jouent avec toi,

Elles cultivent l’addiction.

Ton être les réclament.

Captif de leurs chants,

Tu t’enfonces encore plus dans les eaux abyssales

Et tu perds tes repères.

Le soleil ne pénètre plus ton cœur,

Tu n’as même plus d’ombre,

Leurs chants deviennent de plus en plus douloureux.

Et puis, et puis, un jour elles t’abandonnent.

Tu es une épave

Là sur le rivage,

Inconscient, mi mort mi vivant,

Avec juste comme témoins

Le Soleil et les horizons lointains…

 

 

 

The song of the mermaids

 

You learned to tame the loneliness of abandonment,

You have learned to decipher the messages from distant horizons,

But you haven't yet learned to resist the song of the mermaids.

How to resist it when you've learned to survive

In a deafening world of silence?

How can you resist these melodious voices, so sweet and honeyed?

How can you resist these captivating symphonies without calls?

You approach their source,

Their shores suck you in,

The mermaids, those strange muses of dark and mysterious oceans,

Draw you in, envelop you,

Then absorb your last terrestrial resistances.

Cheerfully, they make you swim in their deep waters,

Without time and without space.

You get drunk on their songs with multiple ineffable colors.

They disappear for a short time Which seems like an eternity to you.

You are terrified,

You drown in your intense and fleeting fear.

And as if by magic,

They reappear,

They play with you

They cultivate addiction.

Your being demands them.

Captive of their songs,

You sink even deeper into the abyssal waters

And you lose your bearings.

The sun no longer penetrates your heart,

You don't even have a shadow anymore,

Their songs become more and more painful.

And then, and then, one day they abandon you.

You are a wreck

There on the shore,

Unconscious,

Half dead half alive,

With just as witnesses

The Sun and the distant horizons…

 

September 3, 2022 The abyss of the word© Feddal Salima

 


L'univers sans appui

 

J’ai commencé à observer le monde,

En m’adossant à un mur aimant.

Ce mur c’était mon père.

A peine sortie de l’enfance,

Il a fallu apprendre à vivre

L’âme vide et le cœur saignant.

Dès saisons sans couleurs se sont succédées.

Par la suite, comme appui aux autres,

J’ai offert mes frêles épaules.

Certains s’y sont appuyés tellement fort

Et sans état d’âme,

Ils ont donné le dos à la détresse

De mes larmes solitaires.

Maintenant, j’observe l’immensité de cet univers

Qui n’a pas besoin d’appui.

 

 

 

 


La vague suspendue

Entre rêve et réalité,

Le chant de l’oiseau inattendu

A pénétré la vague suspendue

Où fleurissent des myriades

D’arcs-en-ciel et de voies lactées.

Dans un chaos d’abandon et d’obscurité

L’oiseau ne vient plus chanter

Au bord de la vague suspendue

Emportant le chant de la lune.

Et le poème s’est tu


Des souvenirs

Enfouis au fond du sablier,

C'est au son de la lyre

Que je viens collecter des précieux souvenirs.

Et au fil du temps qui s'évapore,

Je les égrène afin de ne pas oublier

Les traces de mes pas effacés

Par les vagues de l'âme.


En souvenir de l’arc-en-ciel

Au détour d’un chemin

En souvenir de l’arc-en-ciel

Je me baisse et je ramasse

Une plume abandonnée

Aux couleurs chatoyantes.


L’enfant égaré

Qui peut soulager les pieds écorchés

Par les ronces des sentiers dispersés ;

Qui peut alléger le poids de la larme

Sur le visage maternel, pour l’enfant égaré.


Pour que la lune puisse couvrir sa nudité de lumière,

Le soleil disparait derrière les cimes.


Comment rester sourd aux appels ambiants envoutants,

Pour goûter enfin au délicieux parfum des silences de l’âme.

Un jour se lèvera par la puissance de l’Amour

Pour ôter enfin l’épais voile nocturne

C’est alors seulement que toute forme chantera  

Sa couleur originelle.


Patience

Derrière les montagnes

D’autres horizons


Lève la tête et souris

La larme qui tombe sur le sol

Qui t’a béni

Ne t’a-t-elle pas apporté le message du nuage

Qui gronde et

 Qui devient pluie ?


Emportée au gré des vents

La feuille vient déposer son ultime soupir

Au pied de l’ar


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Photo prise par Feddal Salima©

Sacré est un enfant ;

Quintessence de patrimoine est son enfance.

Enfant profané par les jeux d’adultes souillés,

Société déchiquetée par les promesses avortées,

Protégeons ces perles d’innocence.


La poésie est un art qui se butine à la source du nectar de la vie.


Devant le mal et l’injustice,

Même quand la force te déserte,

Indigne-toi

Avec la parole du cœur

Et dis Non !


Celui qui craint

L’inévitable effet boomerang,

S’abstiendra de semer le mal


La main qui donne

De bon cœur,

Reçoit l’abondance

Dans l’autre


Seules les mains ouvertes

Reçoivent


Quand vous me respectez

Hommage est rendu

 A ma mère et à mon père


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Photo prise par Feddal Salima©

Mon âme avait choisi

Ma mère et mon père

Elle les ai connus

Avant d’atterrir dans leurs bras


La puissance des mots :

Avec un même mot,

Plusieurs messages


Pas besoin de posséder,

Il suffit d’aimer :

C’est dans ton cœur à jamais


Contente-toi d’observer les étoiles

Ne sois pas triste

Qu’elles te soient inaccessibles.

Elles sont déjà dans ton regard.


Quand tu vas au marché,

A l’étalage de la vie,

N’oublie pas de remplir ton panier,

Sons, Odeurs et Couleurs

Sont offertes à l’infini.


Au détour de ma promenade,

Je cueille le rire de l’enfant,

Haussé sur les épaules paternelles,

Il cherche à attraper

Les rayons du soleil

Scintillant dans les feuillages complices.


Le féminin engendre

L’immortalité

Des cycles du vivant.


Le message de toute chose vivante

N’est possible qu’au travers

Le potentiel féminin


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Photo prise par Feddal Salima©

L’humain est capable du pire

Comme du meilleur.

Ce n’est que dans le meilleur

Qu’il restitue l’Amour

Des beautés de la Création.


A la croisée des destinées,

Les âmes sœurs se frôlent

S’hybrident et fusionnent.

Et d’horizon en horizon,

Perpétuent l’écho des messages

Des semences de l’éternel.


L’ultime combat contre lequel il n’y aura pas de revanche

Est la Mort.


De toutes tes forces

Extirpe la haine.

La haine détruit le cœur

Qui l’abrite.


L’infatigable voyageur

Pose son bagage,

Quand au fond de son cœur,

Il entend les lueurs du Bonheur

Qui lui murmurent en chœur :

C’est ici ton meilleur ailleurs !

Il a fallu

Tous ces chemins,

Toutes ces erreurs,

Toutes ces sueurs,

Tous ces ailleurs,

Pour trouver enfin refuge,

Chez l’hôte, le meilleur,

Qui n’est autre que la lumière

De son cœur.


Elle est froide

Comme la solitude d’une nuit d’hiver.

Elle est épaisse

Comme l’obscurité

Qui de noir couvre les couleurs

De l’arc en ciel.

Elle est lourde

Comme une montagne dénudée.

Elle est silencieuse

Comme une tombe abandonnée ;

Elle,

La larme de l’orphelin.


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Photo prise par Feddal Salima©

Les jours passant,

Le temps multiplie les années.

Et dessine le contour des vérités,

Dévoilées sur le visage des secrets

Des souffrances dissimulées.


Ne pas baissé le regard,

Ni les bras,

Pour tourner le dos,

Parce qu’il est trop tard

Même quand le désespoir ambiant

Frappe inlassablement

A nos portes.

Protéger au fond de son cœur,

Cette lumière de l’indigné

Qui sait guider nos pas.


Il a trébuché

Pour apprendre les pas de la vie

Il a trébuché

Dans les illusions des amours perdus

Il trébuche encore

Sur le chemin de l’Ultime Au Revoir

Emportant pas à pas,

Le regard

Où l’on peut lire,

Comme dans un livre à ciel ouvert,

Les mots qui ne trébuchent pas.


Quand la vie nous a appris

A grandir et à exister

Dans le regard de ceux

Que nous aimons,

Qu’elle détresse de devoir

Affronter les jours restants,

Dans l’absence de ce regard.


Quand la vie te tourne le dos,

Un jour, deux jours ou plusieurs jours,

Ne désespère jamais ;

Car à certains

C’est pour toujours.


L’Amour est divers dans ses formes

Mais unique dans le fond ;

Il est d’essence divine.


L’Amour n’est pas attachement ;

L’Amour n’est pas soumission ;

L’Amour n’est pas asservissement

L’Amour n’est pas possession ;

L’Amour est contentement et don ;

L’Amour est source intarissable

Qui génère et se régénère.

L’Amour habite le printemps des cœurs ;

L’Amour est transmis par la lumière

Qui guide les pas des âmes

Jusqu’aux portes des jardins de l’Univers.


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Photo prise par Feddal Salima©

La plus belle Poésie est le langage de la Science,

Qui conduit le rêve de lever un jour,

Le voile sur les codes secrets

Des jardins de la Création.


Quand la vie te tourne le dos

Un jour, deux jours,

Ou plusieurs jours,

Ne désespère jamais,

A certains, c’est pour toujours.


Tel le sable qui glisse entre les doigts

Du temps perdu que l'on tue

Du temps mort qui s'évapore

Du temps qui nous charrie et nous broie

Il n'en subsiste que le remords

Qui nous malmène et nous mord

Jusqu'aux portes de la mort.


J’ai mal à un monde

Qui peu à peu perd son âme.

Dans son irrésistible quête d’un chemin en cristal

Le poète sème les paroles oubliées,

D’une prière ressuscitée,

Tel un présent qui se transmet

D’une âme à une autre ! 


La nuit réveille les blessures anesthésiées

Qui hurlent dans le silence solitaire

Des poitrines embrasées !


Foulant le bord de mer,

Les pieds entendent l’appel du désert,

Qui nous enveloppe ; qui nous pénètre

Et qui nous remplit.

Nous devenons un grain de sable,

Nous devenons lui,

Nous devenons le désert.


Crier sa foi sous tous les cieux et tous les toits,

Est-ce la foi ?


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Photo prise par Feddal Salima©

Fuir le vacarme du folklore ambiant,

Pour retrouver l’éternité de l’instant,

Dans le silence de l’Ame du monde.


Les racines qui sont miennes me portent vers les ailleurs de mes branches.


Je suis chez moi partout où mes branches me portent.

Je suis une citoyenne du monde.


Qu’elle est donc cette mystérieuse trajectoire

Qui porte multitude de combinaisons aléatoires,

Qui forge bonheurs et malheurs de nos destins,

Et qui, sans nous au milieu,

Porteurs de désespoirs et d’espoirs,

Se confondrait avec la Grande Histoire.


A vouloir trop s’envoler dans les cimes,

On rencontre les oiseaux de proie victimes

De leur destin illégitime.


Devant leurs portes fermées

Des ailes me sont poussées


Partout où mes pas me portent,

Je cherche les mots qui guérissent


Je me prépare à être, peu à peu,

Abandonné par tous,

Sauf par Toi.


Au fil de l’air qui s’engouffre

Dans ma poitrine,

Je me prépare à être abandonnée par tous

Sauf par la grâce immortelle de

Ton Amour Infini.


Au royaume des adultes,

J’ai perdu mon enfance,

Mon insouciance,

Mon innocence.


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Photo prise par Feddal Salima©

Tel le nourrisson non sevré,

Je ne cesse de Te chercher

Dans l’immense empire

D’un sourire,

D’un regard,

Celui de l’enfant sacré.


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Feddal Salima -Les abysses du mot © 31/01/2021

Tu expires

Tu souris.

Tu inspires

Tu es une montagne

Tu expires

Tu en as la solidité, la profondeur, la grandeur.

Tu inspires

Tu es l’eau

Tu expires

Tu en as la pureté, la fluidité, la transparence.

Tu inspires

Tu es une fleur

Tu en as la couleur, la fraîcheur

Tu inspires tu es un papillon

Tu expires

Tu en as l’insouciance, la légèreté, la liberté.

Tu inspires

Tu entends les vacarmes des mains qui s’agitent

Tu expires

Tu souris.

Feddal Salima -Les abysses du mot  © Le 26/06/2020

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A toi qui me ressembles

J’ai traversé tes siècles et tes hiers

J’ai foulé le chemin de tes gloires et de tes misères

J’arrive à toi, toi qui me ressembles

Quand je ris, quand je tremble.

Peu importe ton origine ou ta nationalité

En toi, je cherche ma continuité, mon homogénéité

En toi, je cherche ton Humanité.

 

To you who look like me


I've been through your centuries and your past
I have walked the path of your glories and your miseries
I'm coming to you, you who look like me.
When I laugh, when I tremble.
No matter where you come from or your nationality
In you, I seek my continuity and my homogeneity
In you, I'm looking for your Humanity.

Feddal Salima - Les abysses du mot  © Le 31/01/2021

A toi qui me ressembles


Je raconte : L'humain au cœur de mon attention,

Le féminin ce futur subtile et puissant,

La générosité vaste et chaleureuse,

La liberté ma fidèle compagne,

La beauté ma thérapie,

L'AMOUR Universel mon intention,

Et ma raison de vivre.

أحكي و اقول :  الإنسان في قلب اهتمامي ،

 الأنوثة هذا المستقبل الدقيق و القوي ،

 الكرم الواسع والدافئ ،

 الحرية رفيقتي المخلصة ،

 الجمال علاجي،

 عالمية الحب نيتي وسبب عيشي


Quand je pense à la mort,

La vie ne me fait plus peur.

لما افكر في الموت، الحياة لم تخيفني.


Après la nostalgie de la fusion,

Subitement, m'enveloppe le brouillard de l'absence et de la distance,

Et l'épaisseur des nuages aux horizons silencieux.

بعد حنين الاندماج

فجأتا لفتني غمامة الفراق و البعد

وكثافة سحاب الأيام ذات الآفاق الصامطة

سليمة فاضل

 

Fusion